Interview de Géraldine Métifeux sur H24 : Coup de projecteur sur le 21ème Congrès de la CNCGP et son président, Benoît Lombard
H24 : Irez-vous au Congrès de la Chambre ?
Géraldine Métifeux : Evidemment ! C’est le lieu d’échanges privilégiés entre CGP adhérents de la CNCGP mais aussi de toutes les autres associations. Car nombreux sont ceux de nos confrères adhérents à une autre association, qui viennent au Congrès.
Plus sérieusement, oui car je suis attachée à la Chambre et de facto aux événements qu’elle porte.
Mais, comme pour d’autres événements, il faudra sans doute un jour faire évoluer le modèle pour éviter d’entendre toujours les mêmes reproches de la part des partenaires : « on ne fait pas de nouveau business sur les salons » ou « il y avait moins de monde que l’an dernier ». Cette dernière remarque est d’autant plus amusante que sur les 3 dernières années j’ai cru comprendre que la fréquentation a plutôt légèrement augmenté.
Ou mieux encore, les adhérents qui trouvent que globalement, ça ne sert à rien. C’est un peu rude car c’est a minima un moyen de prendre la température du marché, de notre écosystème et dans une démarche positive, se former ou s’informer intelligemment avec des conférences qui ont le mérite de la qualité et de la pertinence.
Alors, oui, j’irai mais si nous ne sommes pas assez nombreux à y aller, il faudrait peut-être leur demander pourquoi ils ne viennent pas eux.
H24 : Vous avez été élue à la Chambre, et vous vous êtes même occupée précisément du Congrès. Pourquoi n’avez pas fait cette démarche à l’époque ?
Géraldine Métifeux : A dire vrai, nous avions tenté des choses (réduire le congrès à une journée, stand unique, soirée après l’AG, etc.) mais pour réunir plus de monde, il faudra sans doute encore adapter le modèle.
L’écosystème s’est beaucoup modifié en 5 ans : les regroupements de CGP se multiplient, nos obligations de formation ont évolué vers des formations réglementaires et moins métier et vers le e-learning pour ne citer que ces aspects là.
A l’heure de la digitalisation, peut-être que le Congrès apparaît un peu désuet. Du reste, ça doit être vrai pour tous les événements de cet ordre.
H24 : Alors, vous, pourquoi vous irez au Congrès ?
Géraldine Métifeux : Parce qu’une association a besoin de ses membres pour exister.
Parce que nos partenaires attendent qu’on passe les voir et échanger avec eux voire leur présenter des amis CGP avec lesquels ils ne travaillent pas encore.
Parce qu’il est toujours plaisant de s’arrêter sur le stand de la Chambre pour prendre des nouvelles de l’équipe des permanentes qui sont à notre service au quotidien et dans un certain anonymat.
Parce que c’est l’occasion de voir le Président Benoist Lombard en costume cravate.